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Jeux en ligne
7 octobre 2006

Commentaire d'un article

Voici un commentaire de l'article de Tim Berners-Lee, James Hendler et Ora Lassila "The Semantic Web".

Internet a été conçu pour être lu par des humains et non par des machines. Cette lecture est linéaire (et non pas une lecture par définitions), c’est-à-dire que l’utilisateur se contente de suivre des liens, il a un choix structuré par des liens, ces liens étant prédéfinis, (on ne peut choisir que dans un choix restreint). Le web sémantique fonctionne comme google mais permettra de chercher tout seul d’autres informations s’apparentant à notre recherche. Ceci est dû grâce à des informations non visible pour l’utilisateur mais pas par le créateur. Le web sémantique est une extension du web actuel qui est rajouté dans les pages de façon invisible.

Les liens hypertexte n’amènent qu’à une seule page, mais l’utilisateur ne sait pas exactement où ce lien va le mener. Le web est fait pour être compris des utilisateurs au point de vu du contenu, mais le contenant est pour être compris des machines. L’ordinateur ne peut comprendre que « son » langage qui a été écrit pour lui, c’est-à-dire qu’il ne peut comprendre que le contenant mais pas le contenu réservé aux humains.

Le web sémantique peut à long terme avoir des erreurs, comme une page d’un lien n’existant plus. Par exemple : une recherche scientifique de 1980, ne sera plus valable de nos jours, mais pourra toujours être consulté si la page existe encore. Il est très important que tous les créateurs des pages soient d’accord avec le sens des mots parce que plusieurs définitions pour un même mot peuvent engendrer des problèmes
de compréhension pour la machine. Afin de mettre tous les créateurs d’accord, il faudrait un organisme qui donne une seule définition pour chaque mot, ce qui ne peut exister par rapport à la complexité d’internet.

Une telle organisation des connaissances implique que toutes les questions que l’utilisateur va poser au cite, ne peuvent pas être résolue pour causes de liens communément utilisés par les humains mais inconnus de la machine, par exemple : le père du père est le grand père : si la machine connaît la notion père/fils mais pas la notion grand-père/petit-fils, il sera impossible de demander « qui est le grand-père de … ?» . Chaque ensemble d’information utilise un système de règles qui lui est propre. Internet ne peut gérer toutesles pages de l’immense bibliothèque de pages sans base de données centrales, ni structure arborescente. Le problème est le même pour le Web sémantique, qui peine à trouver un moyen pour exprimer toutes les connaissances et toutes les règles de façon simple et exportable.

Le web sémantique veut rendre le net « intelligent », c’est-à-dire permettre de tout retrouver grâce à des agents (= des programmes). Le langage naturel humain permet le plus souvent de lever les ambiguïtés suivant le contexte.

Le XML permet de définir son propre format de balises pour l’annotation de pages Web. Ces balises peuvent être utilisées pour le traitement des pages par une intelligence artificielle (qui simule le raisonnement humain). Le RDF transforme chaque association en « triple » sujet, verbe et complément d’un langage compréhensible par l’ordinateur.

Le langage informatique ne supporte pas les approximations, ni les équivalents, c’est pourquoi le RDF permet de vérifier que les concepts sont construit sans ambigüité.

Deux bases de données (la façon de représenter des informations) peuvent utiliser un mot différent pour parler de la même chose (exemple pour le jeu en ligne: le joueur peut s’appeler Joueur, Player, Plyr, etc.).

Un programme qui veut utiliser les informations issues de plusieurs bases de données doit savoir que ces mots décrivent la même chose, que Plyr est un Joueur. Idéalement, le programme doit pouvoir découvrir un mot identique pour tous les sens identiques et pour n'importe quelle base de données rencontrée.

Définition de l’ontologie (Wikipedia.fr) :

⇒une ontologie est un ensemble structuré de concepts. Les concepts sont organisés dans un graphe dont les relations peuvent être :
• des relations sémantiques
• des relations de composition et d'héritage (au sens objet)

Exemple de notion de composition et héritage : classes, sous classes. On peut
définir une classe « joueur». Cette classe se divise en deux sous-classes : « tacticien», et « guerrier». Dans la classe «guerrier», on retrouve tous les types de guerriers: commando, soldat,etc. Commando est sous classe de guerrier, guerrier est sous classe de Joueur, Joueur est sous classe de Humain, etc…
L’ordinateur peut facilement manipuler les ontologies mais sans les « comprendre ». Il suit simplement les liens logiques vus ci-dessus.

Le XML utilise des définitions d’ontologies. Mais tout le monde n’a pas forcément les mêmes définitions. Utiliser ces définitions pose donc les mêmes problèmes : par exemple, il peut exister en même temps une ontologie  « Code postal » et une ontologie « Zip code ». Cette ambiguïté peut être levée si les ontologies proposent des équivalences, par exemple si on définit que « Zip code » est identique à « Code postal ». Les ontologies peuvent améliorer le Web de plusieurs façons : d’une part améliorer les recherches en levant les ambiguïtés. D’autre part, des utilisations plus avancées permettront d’utiliser les ontologies pour associer le contenu d’une page à une autre ontologie, de façon à rendre le contenu « compréhensible » par l’ordinateur. Ce marquage facilite la résolution de problèmes complexes, insolubles via le marquage
traditionnel des pages : par exemple, trouver le nom du joueur qui appartient à la guilde X, qui habite dans la ville Y, et qui possède l’arme Z.

Le vrai intérêt du Web Sémantique sera l’utilisation de programmes (appelés agents) qui traiteront automatiquement les informations et échangeront les informations entre eux. Ces agents enrichiront progressivement la richesse de la recherche. Des signatures digitales (= code chiffré unique et infalsifiable) seront utilisées pour garantir que les informations sont fiables. Les agents s’en serviront pour vérifier la véracité des informations qu’ils récupèrent.

Le Web Sémantique permettra de rendre la recherche d’information plus fiable et plus facile, par échange des ontologies, ontologies écrites par les créateurs aussi bien qu’échangées par les agents. Les agents (=programme) peuvent déléguer une partie de leurs tâches à d’autres agents.

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Commentaires
N
Bonjour, cher ami,<br /> J'ai lu ton commentaire sur le Web sémantique et je te rassure que tu peux commencer à donner des cours à l'université. Ton article et vraiment très interessant et surtout long à lire. On ne se retrouve pas dans toute cette information.Tu ne nous aides pas à comprendre à travers ton commentaire, mais plutôt à nous perdre encore plus. Quand tu dis qu'Internet n'est pas fait pour être lu par les machines, moi, je ne vois absolument pas qu'est-ce que tu veux dire, car c'est à travers l'ordinateur que nous pouvons y accéder et s'en servir.Et n'est-ce pas le but de l'homme de créer une machine inspirée de son intelligence et capacités?Merci quand même pour le travail que tu as fait.Tu nous insite de faire des recherches afin que nous puissions te comprendre.
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